Ce projet étudie la réponse du corps humain dans des postures semi-allongées en cas de choc frontal. L’exigence de protection dans ces postures pourrait devenir prégnant dans le futur si leur usage devient plus fréquent, du fait de la conduite automatisée par exemple. Il faudra alors que les outils d’évaluation de la sécurité soient prêts.
Projet en cours
Pour ce faire, on a construit un banc d’essai constitué d’un siège de laboratoire dont on peut faire varier l’inclinaison de l’assise et du dossier, et d’une ceinture 3 points intégrée au siège, calibrée pour offrir un bon niveau de protection dans une posture classique avec un dossier redressé. Le siège est monté sur un plateau rigide auquel on va appliquer une décélération typique de choc frontal à 50 km/h.
Des sujets humains post-mortem issus du don du corps à la science vont être placés sur le banc d’essai, et vont permettre de déterminer la cinématique du corps ainsi que les schémas lésionnels dans 4 postures semi-allongées, comparativement à la posture redressée. Les expérimentations ont lieu dans un laboratoire partenaire, qui dispose des habilitations nécessaires pour conduire de tels essais.
Les essais vont être reproduit avec plusieurs types de mannequins de choc frontal ainsi qu’avec des modèles numériques de corps humain afin d’évaluer leur biofidélité dans ces postures.
Le projet ENOP (“Enable New Occupant Seating Position”) est financé par un consortium industriel (constructeurs d’automobiles, équipementiers) voulant développer la protection de l’occupant dans de telles postures.
Références: