Un mannequin de choc est un outil de mesure et non un corps humain, et il en est de même des modèles numériques du corps humain, capables de travailler dans la dynamique ultra-rapide d’un accident: la multiplicité des nouveaux types de choc à analyser et les nombreux moyens à étalonner, qu’ils soient physiques ou numériques, font qu’il sera toujours nécessaire de réaliser des expérimentations sur Sujet Humain Post Mortem. Le positionnement unique de la France dans ce domaine fait que les recherches qui ne seront pas assurées ici seront reprises par les USA, qui acquerra ainsi une position de monopole stratégique, sur un domaine particulièrement sensible, notamment dans le domaine militaire.

Pour que les pouvoirs publics soient capables d’évaluer le niveau de protection d’un véhicule avec un mannequin, il faut que le CEESAR ait caractérisé en amont les mécanismes lésionnels de vrais corps humains et les aient traduit en critères de violence de choc vus des capteurs d’un mannequin de choc: cette science est appelée « biomécanique des chocs » et constitue la sécurité primaire du corps humain.

Pour que les expérimentations correspondantes soient possibles, il faut qu’un Centre du Don du Corps à la science ait reçu en amont des donneurs et ait assuré le service que les citoyens que les citoyens français ont droit de choisir de leur vivant, dans le respect qui leur est dû, à commencer par la confidentialité nécessaire.

Ces trois niveaux sont clairement dissociés et complémentaires. Ils dépendent à chaque fois des réalisations amont.